SGF — Studio Gino.Ftn | Publication
Le Studio Gino.Ftn n’est pas une simple newsletter : c’est un espace éditorial vivant où chaque publication documente la création en mouvement.
Un espace pour écrire, penser et publier en public.
Tout a commencé par un manque. Celui d’un lieu où je puisse écrire sans devoir déjà savoir où je vais. Un endroit où essai, fiction, méthode et doute puissent cohabiter.
Le Studio Gino.Ftn est né de ce besoin-là, pas d’un projet de communication, ni d'un objectif editorial ou financier, mais d’un geste vital : publier pour avancer.
LSP – pour Le Studio Personnel – en est la méthode : écrire à vue, donner forme à l’inachevé, rendre visible le processus sans le travestir en résultat.
Longtemps, j’ai voulu attendre que tout soit prêt : un site parfait, un livre fini, une idée claire. J’ai passé des années à remplir des cahiers de brouillon de notes éparses, des bribes d’idées, des extraits de lettres épistolaires, sans réussir à finir quoi que ce soit.
Mais le travail n’avance qu’en marchant. Alors j’ai choisi de construire le lieu en même temps que les textes, comme on bâtit une maison habitée dès la première pierre.
Substack s’est imposé naturellement : une structure simple, ouverte, rythmée, où la parole d’auteur peut respirer. Ce n’est pas une vitrine, mais un atelier ouvert
1. Un studio plutôt qu’une plateforme
Gino.Ftn, c’est un studio d’auteur et un auteur-studio.
Dans un espace éditorial vivant, les textes avancent par couches, par retouches, par essais. C’est écrire en public sans renoncer à la profondeur du travail. Ici, le brouillon n’est pas une faiblesse : c’est la forme naturelle du vivant.
Chaque texte devient une trace du processus créatif : la pensée en train de s’écrire, la fiction en train de naître, l’essai en train de se clarifier.
L’idée du studio me suit depuis des années : celle d’un espace souple, modulaire, non-linéaire, où chaque projet dialogue avec les autres. On y entre comme dans un atelier partagé : les outils traînent, les chantiers s’ouvrent, rien n’est caché.
La transparence devient une esthétique autant qu’une méthode.
2. Les pièces du Studio
Le Studio s’organise en cinq rubriques qui prolongent la principale — chacune correspondant à une pièce de travail, une manière d’approcher l’écriture.
Principale : essais et textes libres sur la création, la créativité et le studio
LSP | Méthode : documentation du processus, outils et retours d’expérience
Le Bureau : espace de la non-fiction, des projets d’essais et mémoires
L’Atelier : espace de la fiction – des projets de nouvelles, romans et sagas
La Réserve : réunion d’idées brutes, amorces, sous forme de pitchs
La Médiathèque : influences, lectures, musiques, œuvres sources
Ces rubriques ne sont pas des silos mais des pièces communicantes : un texte peut naître dans la Réserve, se développer dans le Bureau, puis trouver son écho dans l’Atelier. C’est un écosystème plutôt qu’une grille : une respiration éditoriale.
3. Ce que vous pouvez y trouver
On y trouvera des articles, des extraits, des essais, des notes, des projets en cours, des explorations. Une voix d’auteur qui ne cherche pas à enseigner, mais à apprendre en partageant l’avancée du chemin.
Mes textes ne sont pas tant des réponses que des voyages.
J’y parle de création, de méthode, d’écriture, de silence, de chaos et de clarté. Chaque publication devient une scène du processus, un fragment de pensée offert à la lecture, sans posture ni promesse.
Le Studio n’est pas un produit culturel, c’est un lieu d’expérience.
Une manière de redonner à la lenteur, à la nuance et à l’essai leur place dans le flux.
Le Studio s’adresse à celles et ceux qui aiment observer le travail de l’artisan.
4. Un chantier ouvert
Les mois à venir serviront à stabiliser les formats, à clarifier les cycles, à tisser le lien avec celles et ceux qui suivront le mouvement.
Mon objectif est simple : faire du Studio une œuvre en soi – non pas seulement un espace de diffusion, mais un territoire d’écriture en expansion.
Chaque texte nourrira le suivant. Chaque projet trouvera ici une place provisoire. C’est un espace de traversée, pas de performance.
Bienvenue dans le Studio.
Ici, tout est en cours — et c’est précisément ce qui le rend vivant.
© Gino — Studio Gino.Ftn | 2025





Merci pour cet espace, que je découvre encore.
L’idée du brouillon comme partage, et pourquoi pas comme œuvre ?, est très intéressante. Trop souvent on recherche le produit fini, l’œuvre achevée…
Le processus, les tentatives, les esquisses, sont belles elles aussi. Du brut vers le fini (si tant est qu’on finisse quelque chose à ce niveau…), il y a un océan de possibles. Des possibles qu’on peut déjà montrer et partager.
Je ne sais plus qui disait qu’on lâche un texte non parce qu’il est fini, mais parce qu’on en est las. Las de chercher sa perfection qui prendrait l’éternité.
J’ai un goût pour les textes retouchés, les traces qu’on a de manuscrits corrigés, en marge, les griffonnages et les œuvres en cours. On expose souvent les carnets et les pages raturées d’auteurs passés à la postérité, parce que les coulisses intéressent autant que ce qui se passe sur la scène…
C’est cool d’ouvrir un tel espace, dans les rouages, dans les méandres. Le processus d’écriture est sans doute, pour une bonne part, mystérieux. L’exposer, le mettre à nu, est plus difficile et plus honnête à la fois que la couverture de papier glacée du livre lâché à sa vie publique.
L’atelier, le studio, peu importe comment on le nomme : c’est là où ça germe et où ça palpite.
Alors, je te souhaite, ainsi qu’à tout ceux qui seront ici, de faire vivre, chacun à sa manière 🙏🏼